L’entraînement, il n’y a que ça de vrai ! [ouvert]
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L’entraînement, il n’y a que ça de vrai ! [ouvert]
Cinq heures du matin, la seule source de lumière perceptible provient des torches délimitant la zone d’entraînement, que le bossu n’a pas éteintes sur ordre du premier gardien. Au centre du terrain, Sethlen s’affaire à planter des mannequins de paille en cercle. Puis il récupère ses hallebardes et se place au centre du cercle. Bloquées sous l’aisselle, soutenues par l’avant bras, ses armes lui donnent une portée d’environ six pieds. En posture offensive, tenues fermement au milieu du manche, celle-ci se trouve réduite à quatre.
Le premier gardien ferme les yeux, et instantanément, les six mannequins prennent vie et forme, une vie quelconque mais une forme particulière, familière : une armure de cuir renforcée de quelques pièces de fer, une lance, un casque rond protégeant des coups verticaux et un halo de lumière, une lumière malsaine. Soudain, sortie de nulle part, une voix résonne dans sa tête, une voix douce, légèrement grave, qui fait trembler Sethlen d’excitation.
[list][color:8f0b=violet][i]Tuez-le…[/i][/color][/list]
Les lanciers s’animent alors, ils avancent d’un pas cadencé, la lance pointée vers la proie. Encore un pas et les deux premiers attaquent, l’un se retrouve immédiatement égorgé après que Sethlen ait esquivé d’un pas en arrière son estoc trop brusque, tandis que l’autre est désarmé d’un revers de hallebarde, puis poussé en arrière du bout de sa jumelle, qui repart dans l’autre sens pour aller rencontrer les boyaux d’un troisième assaillant.
Quelques acrobaties plus tard, cinq hommes gisent sans vie, égorgés, décapités, les intestins étalés dans la boue et le sixième lancier est toujours debout, souriant, son arme figée dans les chairs du premier gardien qui fixe sa blessure avant de relever les yeux sur un visage qu’il reconnaît tout à coup. Toujours le même scénario, cinq sur six, tué par le dernier, qui s’avère être tour à tour Aloysus, le maître lancier, un de ses anciens amis du Conservatoire et même, ironiquement, l’Oracle quelques fois.
Puis les cadavres se relèvent, le visage connu retire sa lance du flanc de Sethlen, tous reculent de leur pas cadencé pour rejoindre leur place première puis se figent et la chair redevient paille. Le gardien lâche ses armes au sol et soupire en regardant ses mains. Il s’imagine alors la voix de sa maîtresse, lui adressant un sarcastique reproche.
[list][color:8f0b=olive][i]Si, le jour où la situation se présente, ils sont cinq, tu es un héros. S’ils sont six, tu es une légende.[/i][/color][/list]
Le rire mesquin de l’Oracle envahit alors son cerveau, brusque ses sens. Sethlen a tant à tuer et si peu de moyens. Il reprend contrôle de son corps, se relève, reprend sa posture défensive et ferme les yeux. Ils finiront par tous mourir.
Le premier gardien ferme les yeux, et instantanément, les six mannequins prennent vie et forme, une vie quelconque mais une forme particulière, familière : une armure de cuir renforcée de quelques pièces de fer, une lance, un casque rond protégeant des coups verticaux et un halo de lumière, une lumière malsaine. Soudain, sortie de nulle part, une voix résonne dans sa tête, une voix douce, légèrement grave, qui fait trembler Sethlen d’excitation.
[list][color:8f0b=violet][i]Tuez-le…[/i][/color][/list]
Les lanciers s’animent alors, ils avancent d’un pas cadencé, la lance pointée vers la proie. Encore un pas et les deux premiers attaquent, l’un se retrouve immédiatement égorgé après que Sethlen ait esquivé d’un pas en arrière son estoc trop brusque, tandis que l’autre est désarmé d’un revers de hallebarde, puis poussé en arrière du bout de sa jumelle, qui repart dans l’autre sens pour aller rencontrer les boyaux d’un troisième assaillant.
Quelques acrobaties plus tard, cinq hommes gisent sans vie, égorgés, décapités, les intestins étalés dans la boue et le sixième lancier est toujours debout, souriant, son arme figée dans les chairs du premier gardien qui fixe sa blessure avant de relever les yeux sur un visage qu’il reconnaît tout à coup. Toujours le même scénario, cinq sur six, tué par le dernier, qui s’avère être tour à tour Aloysus, le maître lancier, un de ses anciens amis du Conservatoire et même, ironiquement, l’Oracle quelques fois.
Puis les cadavres se relèvent, le visage connu retire sa lance du flanc de Sethlen, tous reculent de leur pas cadencé pour rejoindre leur place première puis se figent et la chair redevient paille. Le gardien lâche ses armes au sol et soupire en regardant ses mains. Il s’imagine alors la voix de sa maîtresse, lui adressant un sarcastique reproche.
[list][color:8f0b=olive][i]Si, le jour où la situation se présente, ils sont cinq, tu es un héros. S’ils sont six, tu es une légende.[/i][/color][/list]
Le rire mesquin de l’Oracle envahit alors son cerveau, brusque ses sens. Sethlen a tant à tuer et si peu de moyens. Il reprend contrôle de son corps, se relève, reprend sa posture défensive et ferme les yeux. Ils finiront par tous mourir.
Sethlen Belenier- Messages : 10
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Re: L’entraînement, il n’y a que ça de vrai ! [ouvert]
Comme toujours en ces Terres, le soleil peinait à se lever, ce jour là comme tous les autres, ou presque, Abelone fut réveillée par les sifflements d’une arme, de deux pour être précise tant les coups semblaient rythmés. Et ce jour là, contrairement à tous les autres, elle laissa sa curiosité la guider et se décida à découvrir l’auteur de cette douce mélodie matinale.
Bien que la coquetterie ne soit pas monnaie courante au Temple, Abelone prenait toujours le temps de faire ses ablutions, d’enfiler méthodiquement sa combinaison, d’en vérifier chaque renfort, et de remettre en place ses cheveux ébouriffés par une nuit de sommeil agitée, que l’Oracle venait hanter pour son plus grand plaisir. Après quelques minutes, elle décida qu’elle était prête, à vrai dire son apparence n’avait d’importance que dans le cas où elle La verrait. Elle enfila ses bottes et passa sa cape sur ses épaules, le vent soufflait fort et bien qu’elle ait passé toute sa vie ici, il restait froid, peut être un peu trop parfois. Ses divagations passées, elle se rappela soudain la raison de sa curiosité, elle passa ses saïs à la ceinture, sa dague dans sa botte et sortit des dortoirs.
Comme elle l’avait prévu le soleil ne perçait nullement et dans la brume environnante elle percevait avec difficultés la lumière des torches. Ses pas tentèrent de la guider vers ce bruit rémanent mais ses sens encore quelque peu embrouillés n’étaient pas de cet avis. Au début de son séjour au Temple, elle avait tenté de laisser ses pieds la guider et ce faisant elle s’était retrouvée complètement perdue, dans des lieux que personne ne pourrait imaginer. Elle tendit donc l’oreille avec plus de concentration, ferma les yeux et visualisa d’où pouvait provenir cette douce mélodie matinale. Elle tenta de se repérer, elle venait de quitter le dortoir commun et n’avait pas beaucoup avancé, les bruits ne pouvaient provenir que du terrain d’entrainement. Décidée, elle se mit en marche, la capuche dissimulant son visage et les pans de sa cape serrés tout contre ses flans.
Le spectacle auquel elle s’attendait était bien différent de celui qui se jouait devant elle. Abelone s’attendait effectivement à voir quelqu’un s’entrainer contre ces mannequins de paille, mais elle s’attendait surtout à voir quelqu’un les frapper. Elle resta interdite un instant mais une fois la phase d’étonnement passée, elle se faufila entre les mannequins de bois et autres cibles à la recherche d’un meilleur point de vue, ce qui signifiait pour elle à l’abri de regards et apportant une vue imprenable sur la scène. Elle ne regrettait absolument pas d’être venue et on pouvait dire qu’elle avait bien fait d’écouter sa curiosité, le spectacle était des plus intéressants.
Bien que la brume l’empêchait de distinguer physiquement quel homme pouvait bien s’entrainer ce matin là, elle pensait pouvait affirmer sans craintes que le Premier Gardien fraichement nommé était celui qui occupait le terrain. Les cheveux qui flottaient au vent, cette jupe qui en faisait rire plus d’un derrière son dos et ces armes qu’il utilisait presque comme le prolongement naturel de ses bras ne laissaient aucun doute. Malgré ses deux ans en poste, Abelone ne le connaissait pas réellement, il était là depuis bien plus longtemps qu’elle, c’était à peu près tout ce qu’elle savait. Un homme taciturne, mais fort bon combattant.
Elle éprouvait un besoin impérieux de suivre chaque mouvement, chaque esquive tant l’homme se battait comme un beau diable, ce faisant il s’ingéniait à ne surtout pas approcher, toucher ou effleurer les mannequins. La technique était incomparable et témoignait d’une grande maîtrise de ses armes et de son corps, elle comprenait maintenant pourquoi l’Oracle l’avait nommé, lui. Mais elle ne voulait pas trop s’avancer, et elle n’osait pas prétendre comprendre chaque décision de l’Oracle.
Elle s’immobilisa soudain, son plaisir à voir cette danse s’éteignit lorsque le combattant lui-même se figea, le visage, autant qu’elle put dire, tourné vers son ventre, crispé de douleur. Elle paniqua presque et se mit à craindre la réaction de son supérieur quant à sa présence, chercha un instant quoi faire, se fondre plus encore dans l’ombre ou se montrer à découvert ? Elle s’accorda un instant de réflexion, juste assez pour le voir reprendre une composition plus…normale. Rien ne lui arriverait - une conviction dont la provenance était inconnue. Abelone sortit alors un pied de l’ombre puis un second. Elle s’approcha de lui, le visage dissimulé, mais s’accorda tout même un certaine distance pour esquiver un coup de hallebarde malencontreux, mais cette petite voix dans sa tête, cette conviction, lui avait assuré qu’elle ne courrait aucun risque. Elle inclina légèrement la tête en avant et fit le salut coutumier réservé aux supérieurs.
[i][color:e799=green]
[list]Monsieur.[/list][/color][/i]
Bien que la coquetterie ne soit pas monnaie courante au Temple, Abelone prenait toujours le temps de faire ses ablutions, d’enfiler méthodiquement sa combinaison, d’en vérifier chaque renfort, et de remettre en place ses cheveux ébouriffés par une nuit de sommeil agitée, que l’Oracle venait hanter pour son plus grand plaisir. Après quelques minutes, elle décida qu’elle était prête, à vrai dire son apparence n’avait d’importance que dans le cas où elle La verrait. Elle enfila ses bottes et passa sa cape sur ses épaules, le vent soufflait fort et bien qu’elle ait passé toute sa vie ici, il restait froid, peut être un peu trop parfois. Ses divagations passées, elle se rappela soudain la raison de sa curiosité, elle passa ses saïs à la ceinture, sa dague dans sa botte et sortit des dortoirs.
Comme elle l’avait prévu le soleil ne perçait nullement et dans la brume environnante elle percevait avec difficultés la lumière des torches. Ses pas tentèrent de la guider vers ce bruit rémanent mais ses sens encore quelque peu embrouillés n’étaient pas de cet avis. Au début de son séjour au Temple, elle avait tenté de laisser ses pieds la guider et ce faisant elle s’était retrouvée complètement perdue, dans des lieux que personne ne pourrait imaginer. Elle tendit donc l’oreille avec plus de concentration, ferma les yeux et visualisa d’où pouvait provenir cette douce mélodie matinale. Elle tenta de se repérer, elle venait de quitter le dortoir commun et n’avait pas beaucoup avancé, les bruits ne pouvaient provenir que du terrain d’entrainement. Décidée, elle se mit en marche, la capuche dissimulant son visage et les pans de sa cape serrés tout contre ses flans.
Le spectacle auquel elle s’attendait était bien différent de celui qui se jouait devant elle. Abelone s’attendait effectivement à voir quelqu’un s’entrainer contre ces mannequins de paille, mais elle s’attendait surtout à voir quelqu’un les frapper. Elle resta interdite un instant mais une fois la phase d’étonnement passée, elle se faufila entre les mannequins de bois et autres cibles à la recherche d’un meilleur point de vue, ce qui signifiait pour elle à l’abri de regards et apportant une vue imprenable sur la scène. Elle ne regrettait absolument pas d’être venue et on pouvait dire qu’elle avait bien fait d’écouter sa curiosité, le spectacle était des plus intéressants.
Bien que la brume l’empêchait de distinguer physiquement quel homme pouvait bien s’entrainer ce matin là, elle pensait pouvait affirmer sans craintes que le Premier Gardien fraichement nommé était celui qui occupait le terrain. Les cheveux qui flottaient au vent, cette jupe qui en faisait rire plus d’un derrière son dos et ces armes qu’il utilisait presque comme le prolongement naturel de ses bras ne laissaient aucun doute. Malgré ses deux ans en poste, Abelone ne le connaissait pas réellement, il était là depuis bien plus longtemps qu’elle, c’était à peu près tout ce qu’elle savait. Un homme taciturne, mais fort bon combattant.
Elle éprouvait un besoin impérieux de suivre chaque mouvement, chaque esquive tant l’homme se battait comme un beau diable, ce faisant il s’ingéniait à ne surtout pas approcher, toucher ou effleurer les mannequins. La technique était incomparable et témoignait d’une grande maîtrise de ses armes et de son corps, elle comprenait maintenant pourquoi l’Oracle l’avait nommé, lui. Mais elle ne voulait pas trop s’avancer, et elle n’osait pas prétendre comprendre chaque décision de l’Oracle.
Elle s’immobilisa soudain, son plaisir à voir cette danse s’éteignit lorsque le combattant lui-même se figea, le visage, autant qu’elle put dire, tourné vers son ventre, crispé de douleur. Elle paniqua presque et se mit à craindre la réaction de son supérieur quant à sa présence, chercha un instant quoi faire, se fondre plus encore dans l’ombre ou se montrer à découvert ? Elle s’accorda un instant de réflexion, juste assez pour le voir reprendre une composition plus…normale. Rien ne lui arriverait - une conviction dont la provenance était inconnue. Abelone sortit alors un pied de l’ombre puis un second. Elle s’approcha de lui, le visage dissimulé, mais s’accorda tout même un certaine distance pour esquiver un coup de hallebarde malencontreux, mais cette petite voix dans sa tête, cette conviction, lui avait assuré qu’elle ne courrait aucun risque. Elle inclina légèrement la tête en avant et fit le salut coutumier réservé aux supérieurs.
[i][color:e799=green]
[list]Monsieur.[/list][/color][/i]
Abelone Stern- Messages : 7
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Re: L’entraînement, il n’y a que ça de vrai ! [ouvert]
Troisième tentative et toujours le même constat. Cette fois-ci, c’est Aloysus qui tient l’arme enfoncée sous ses côtes, son sourire radieux entraîne une légère remontée de bile qu’il contient en rouvrant les yeux. Un soupir et quelques coups dans le vent plus tard, l’entraînement reprend de plus belle. Pourtant quand ses yeux se ferment, celui-ci perçoit une septième cible, au-delà de la brume environnante. Une aura différente s’en dégage, elle paraît étrangère à son imagination. Cet instant de distraction prend fin quand le premier lancier attaque. Son inattention du départ déclenche néanmoins une réaction en chaîne, et chaque esquive s’avère plus ardue tant la précédente est inopinée.
Cette fois, deux soldats subsistent et leurs deux armes se plantent dans le même rein, l’une après l’autre. Sethlen remarque alors que la septième entité s’est rapprochée. La douleur, quoiqu’imaginaire, le ramène instantanément à sa place de proie entourée de prédateurs. Les soldats sournois font machine arrière, leurs piques quittent la blessure, qui se referme immédiatement. Tous reprennent leurs places originelles, exceptée cette aura, qui s’approche encore. La présence est maintenant bien réelle et un doux parfum de savon frais s’y rattache à présent.
Abelone Stern, certainement pas le gardien qu’il connait le mieux, au contraire. Bien des collègues lui sont plus familiers alors qu’ils n’ont que quelques mois d’ancienneté. Cette dernière, bien que fort jolie et plutôt à l’aise avec autrui, n’a pas le temps libre facile. Il se rappelle notamment d’une fois où, en pleine hiver, la gardienne s’entraînait seule au tir de précision, et ses coups manqués, quoique fort peu nombreux, résonnaient contre le mur que l’enceinte d’entraînement partageait avec la cantine, où la majorité des gardiens se trouvaient alors, au chaud, buvant à l’arrivée d’un nouveau.
Poliment, la jeune fille s’incline et salue. Sethlen en fait autant, silencieusement toutefois, un petit sourire aux lèvres.
[list][color:1e29=darkred][i]J’aimerais encore m’entraîner un instant. Mais restez ici. Hors de portée, j’entends…[/i][/color][/list]Le premier gardien répète alors méthodiquement ses mouvements, une fois encore. Mais alors qu’il s’apprête à rouvrir les yeux, quelque chose l’interpelle, il recompte les cadavres et en dénombre six cette fois-ci. Son regard se tourne vers le dernier ennemi tué, son visage est tout à fait quelconque, en aucun cas familier. L’absence de blessure, ajoutée à ce constat, emplit Sethlen d’un sentiment de satisfaction, signe d’une bonne journée qui débute. Ses paupières s’ouvrent sur le visage de la gardienne.
[color:1e29=darkred][i][list]Si je ne m’abuse, vous avez déjà deux ans de service…Seriez-vous prête pour un entraînement matinal ? Tâchez de m’amener à portée de vos armes, et je prends votre prochaine corvée de confection de mannequins.[/list][/i][/color]Une relative gaieté envahit le visage du gardien. Il s’en étonne parfois lui-même, mais faire la part des choses et saisir les opportunités sont deux choses qu’il a apprises lors de ses péripéties. Et maintenant qu’il est leur chef, il lui faut connaître chacun de ses gardiens.
Cette fois, deux soldats subsistent et leurs deux armes se plantent dans le même rein, l’une après l’autre. Sethlen remarque alors que la septième entité s’est rapprochée. La douleur, quoiqu’imaginaire, le ramène instantanément à sa place de proie entourée de prédateurs. Les soldats sournois font machine arrière, leurs piques quittent la blessure, qui se referme immédiatement. Tous reprennent leurs places originelles, exceptée cette aura, qui s’approche encore. La présence est maintenant bien réelle et un doux parfum de savon frais s’y rattache à présent.
Abelone Stern, certainement pas le gardien qu’il connait le mieux, au contraire. Bien des collègues lui sont plus familiers alors qu’ils n’ont que quelques mois d’ancienneté. Cette dernière, bien que fort jolie et plutôt à l’aise avec autrui, n’a pas le temps libre facile. Il se rappelle notamment d’une fois où, en pleine hiver, la gardienne s’entraînait seule au tir de précision, et ses coups manqués, quoique fort peu nombreux, résonnaient contre le mur que l’enceinte d’entraînement partageait avec la cantine, où la majorité des gardiens se trouvaient alors, au chaud, buvant à l’arrivée d’un nouveau.
Poliment, la jeune fille s’incline et salue. Sethlen en fait autant, silencieusement toutefois, un petit sourire aux lèvres.
[list][color:1e29=darkred][i]J’aimerais encore m’entraîner un instant. Mais restez ici. Hors de portée, j’entends…[/i][/color][/list]Le premier gardien répète alors méthodiquement ses mouvements, une fois encore. Mais alors qu’il s’apprête à rouvrir les yeux, quelque chose l’interpelle, il recompte les cadavres et en dénombre six cette fois-ci. Son regard se tourne vers le dernier ennemi tué, son visage est tout à fait quelconque, en aucun cas familier. L’absence de blessure, ajoutée à ce constat, emplit Sethlen d’un sentiment de satisfaction, signe d’une bonne journée qui débute. Ses paupières s’ouvrent sur le visage de la gardienne.
[color:1e29=darkred][i][list]Si je ne m’abuse, vous avez déjà deux ans de service…Seriez-vous prête pour un entraînement matinal ? Tâchez de m’amener à portée de vos armes, et je prends votre prochaine corvée de confection de mannequins.[/list][/i][/color]Une relative gaieté envahit le visage du gardien. Il s’en étonne parfois lui-même, mais faire la part des choses et saisir les opportunités sont deux choses qu’il a apprises lors de ses péripéties. Et maintenant qu’il est leur chef, il lui faut connaître chacun de ses gardiens.
Sethlen Belenier- Messages : 10
Date d'inscription : 19/11/2009
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Re: L’entraînement, il n’y a que ça de vrai ! [ouvert]
Abelone était restée bouche bée devant la suite de mouvements impeccablement réalisée, il lui semblait bien que cet enchainement était rôdé et passablement mortel. Sa fascination pour les armes était réelle et ancrée en elle depuis l’enfance. Et si leur porteur était un maître de l’art, son admiration n’en était que plus grande encore.
A son salut et à son conseil, elle recula d’un pas, silencieuse comme toujours. Obéir aux ordres était son maître mot, dès son enfance, son père lui avait inculquée ce principe, toujours obéir aux ordres, ne jamais remettre en cause aucune décision. Principe qu’elle avait toujours suivi, notamment lorsqu’il s’agissait d’Elle.
Elle le regarda brandir ses armes et reprendre une nouvelle fois sa danse macabre, encore hors de portée des mannequins, toujours en transe. Et finalement, au sommet de l’action, ses bras cessèrent de bouger et ses pieds de marcher. Un air interdit se peignit sur le visage du Premier Gardien, puis un autre, de satisfaction cette fois. Abelone, elle était désappointée, l’enchainement était parfait, certes, mais il cessait toujours au moment où il aurait pu être encore meilleur, elle n’arrivait pas à comprendre ce qui se passait dans la tête du Premier Gardien. S’il voulait vraiment perfectionner ses coups, il aurait continué jusqu’à épuisement, jusqu'à ne plus pouvoir porter ne serait-ce qu’une seule de ses deux hallebardes.
Il releva son visage vers elle, et pour ce qui devait être la première fois depuis son entrée au Temple, elle entendit le son de sa voix. Elle l’écouta, comme elle le faisait toujours, avec attention, à l’affut du moindre changement d’intonation. Elle plissa les yeux, inclina la tête de droite et de gauche, soupesant le sens de sa question, et finalement acquiesça. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, et un air pensif sur ses traits.
[color:17b3=green][i][list]Deux ans, oui… D’accord, je vais à la réserve, chercher les armes d’entrainement, j’aimerais éviter des blessures qui nous empêcheraient de pouvoir servir dignement l’Oracle. [/list][/i][/color]Son sourire s’accentua, elle inclina respectueusement la tête avant de tourner les talons. Elle fit glisser sa capuche dans son dos, révélant son visage, et si la brume avait été mois épaisse, et Sethlen plus proche, il aurait pu voir dans ses yeux une lueur de plaisir à l’idée du combat qui se profilait.
Son pas était vif, tant elle était pressée de pouvoir croiser le fer, ou plutôt le bois dans ce cas précis. Elle courait presque, des stratégies commençaient à prendre forme dans sa tête, son plus gros problème serait de s’approcher de lui tout en évitant ses coups. L’allonge du Premier Gardien était largement supérieure à la sienne et lui laissait un champ d’action d’autant plus important. Mais elle avait confiance, son père lui avait appris l’art du combat dès qu’elle fut capable de tenir une dague, son entrainement d’alors était déjà celui d’Ehn’Kilath, ses capacités ne pouvaient être mauvaises. Mais elle avait aussi conscience qu’il lui était largement supérieur, par l’arme déjà, et par les années d’entrainement aussi. Peu importait, le combat serait intéressant et enrichissant.
Elle connaissait la réserve par cœur, et pouvait retrouver n’importe quelle arme dans le noir. Elle se dirigea donc sans mal vers les siennes, ses saïs en bois recouverts de bandelettes de coton qu’elle utilisait tellement souvent que le tissu en était élimé. Elle chercha à tâtons les armes de longue portée, telles les lances, chercha une pointe, trouva une lame et en pris deux.
Elle retourna au terrain d’entrainement aussi vite qu’elle put, la course chauffant les muscles de ses cuisses, lui évitant ainsi toute une série d’étirements que le Gardien n’aurait surement pas la patience d’attendre. Ses pieds foulèrent le sable, elle lui lança ses armes, bien sur il les rattrapa au vol sans aucun souci. Elle se retourna, délassa le nœud de sa cape qui glissa jusqu’au sol. La Gardienne posa alors ses vraies armes au sol, en dehors du cercle. Elle était prête, elle inspira un grand coup et prit position, l’entrainement pouvait commencer.
A son salut et à son conseil, elle recula d’un pas, silencieuse comme toujours. Obéir aux ordres était son maître mot, dès son enfance, son père lui avait inculquée ce principe, toujours obéir aux ordres, ne jamais remettre en cause aucune décision. Principe qu’elle avait toujours suivi, notamment lorsqu’il s’agissait d’Elle.
Elle le regarda brandir ses armes et reprendre une nouvelle fois sa danse macabre, encore hors de portée des mannequins, toujours en transe. Et finalement, au sommet de l’action, ses bras cessèrent de bouger et ses pieds de marcher. Un air interdit se peignit sur le visage du Premier Gardien, puis un autre, de satisfaction cette fois. Abelone, elle était désappointée, l’enchainement était parfait, certes, mais il cessait toujours au moment où il aurait pu être encore meilleur, elle n’arrivait pas à comprendre ce qui se passait dans la tête du Premier Gardien. S’il voulait vraiment perfectionner ses coups, il aurait continué jusqu’à épuisement, jusqu'à ne plus pouvoir porter ne serait-ce qu’une seule de ses deux hallebardes.
Il releva son visage vers elle, et pour ce qui devait être la première fois depuis son entrée au Temple, elle entendit le son de sa voix. Elle l’écouta, comme elle le faisait toujours, avec attention, à l’affut du moindre changement d’intonation. Elle plissa les yeux, inclina la tête de droite et de gauche, soupesant le sens de sa question, et finalement acquiesça. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, et un air pensif sur ses traits.
[color:17b3=green][i][list]Deux ans, oui… D’accord, je vais à la réserve, chercher les armes d’entrainement, j’aimerais éviter des blessures qui nous empêcheraient de pouvoir servir dignement l’Oracle. [/list][/i][/color]Son sourire s’accentua, elle inclina respectueusement la tête avant de tourner les talons. Elle fit glisser sa capuche dans son dos, révélant son visage, et si la brume avait été mois épaisse, et Sethlen plus proche, il aurait pu voir dans ses yeux une lueur de plaisir à l’idée du combat qui se profilait.
Son pas était vif, tant elle était pressée de pouvoir croiser le fer, ou plutôt le bois dans ce cas précis. Elle courait presque, des stratégies commençaient à prendre forme dans sa tête, son plus gros problème serait de s’approcher de lui tout en évitant ses coups. L’allonge du Premier Gardien était largement supérieure à la sienne et lui laissait un champ d’action d’autant plus important. Mais elle avait confiance, son père lui avait appris l’art du combat dès qu’elle fut capable de tenir une dague, son entrainement d’alors était déjà celui d’Ehn’Kilath, ses capacités ne pouvaient être mauvaises. Mais elle avait aussi conscience qu’il lui était largement supérieur, par l’arme déjà, et par les années d’entrainement aussi. Peu importait, le combat serait intéressant et enrichissant.
Elle connaissait la réserve par cœur, et pouvait retrouver n’importe quelle arme dans le noir. Elle se dirigea donc sans mal vers les siennes, ses saïs en bois recouverts de bandelettes de coton qu’elle utilisait tellement souvent que le tissu en était élimé. Elle chercha à tâtons les armes de longue portée, telles les lances, chercha une pointe, trouva une lame et en pris deux.
Elle retourna au terrain d’entrainement aussi vite qu’elle put, la course chauffant les muscles de ses cuisses, lui évitant ainsi toute une série d’étirements que le Gardien n’aurait surement pas la patience d’attendre. Ses pieds foulèrent le sable, elle lui lança ses armes, bien sur il les rattrapa au vol sans aucun souci. Elle se retourna, délassa le nœud de sa cape qui glissa jusqu’au sol. La Gardienne posa alors ses vraies armes au sol, en dehors du cercle. Elle était prête, elle inspira un grand coup et prit position, l’entrainement pouvait commencer.
Abelone Stern- Messages : 7
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Re: L’entraînement, il n’y a que ça de vrai ! [ouvert]
Alors que la jeune femme s’éloigne, Sethlen lance une hallebarde en arrière et de l’autre, trace un cercle autour de lui, d’environ 5 pieds de diamètre. Vu la portée d’un saï, si elle pose un pied dans le cercle, il la considèrera vainqueur. Il a conscience de l’utilisation qu’elle pourrait avoir de ses couteaux en tant qu’armes de jet, mais il sait également qu’à part pour le surprendre, Abelone ne gâchera pas une arme face à un tel adversaire.
D’un geste du bras, il envoie son arme rejoindre sa collègue et ramène son regard dans la direction d’Abelone. Il est alors surpris de voir la jeune gardienne déjà de retour, au pas de course, ses hallebardes de bois dans les mains. Il rattrape ses armes d’entraînement en l’air, à peine étonné de la dextérité avec laquelle elle les a envoyées. Sethlen comprend en voyant le sourire sur les lèvres de son adversaire qu’il n’a pas besoin de lui expliquer les règles.
Alors qu’il s’apprête à prendre sa posture défensive, la tigresse décide de bondir dans une attaque sauvage et sans ménagement. L’effet de surprise généré pousse le gardien à croiser ses hallebardes pour parer l’attaque de plein fouet. L’impact enfonce son pied d’appui dans le sable et seuls ses abdominaux l’empêchent de tomber en arrière. A la manière de lancer son coup, il la devine droitière et vu l’inclinaison de son corps, il lui semble que son style utilise beaucoup l’équilibre. Du bras gauche, il repousse violemment la diablesse sur son côté faible alors qu’il prépare une attaque horizontale de son bras directeur.
La belle esquive en se baissant, mais encaisse alors un renfort de poussée de l’arme qui l’avait amenée sur son mauvais pied. Ramenant ses armes dans leur position initiale, Sethlen regarde Abelone s’écarter pour reprendre son souffle.
[i][color:6052=darkred][list]Eh bien, je ne m’attendais pas à tant de fougue. Le moins qu’on puisse dire ce que tu ne laisses pas beaucoup d’opportunités à ton adversaire. Deux ans d’entraînement ne mènent pas à ce niveau, même pour un génie…[/list][/color][/i]Dans son excitation, il ne s’aperçoit pas qu’il tutoie la gardienne comme il le fait avec ceux qu’il connait de longue date. Il n’apprécie guère la cause pour laquelle il se bat, mais avec l’entraînement quotidien des gardiens d’Ehn’Kilath, il a appris à aimer le combat, et l’adversaire qui lui fait face ravive en lui des pulsions jubilatoires. Le combat s’annonce intéressant et, l’espace d’un instant, Sethlen craint de passer son prochain samedi à assembler des cibles de paille pour les voir détruites en deux jours par ses brutes de collègues.
D’un geste du bras, il envoie son arme rejoindre sa collègue et ramène son regard dans la direction d’Abelone. Il est alors surpris de voir la jeune gardienne déjà de retour, au pas de course, ses hallebardes de bois dans les mains. Il rattrape ses armes d’entraînement en l’air, à peine étonné de la dextérité avec laquelle elle les a envoyées. Sethlen comprend en voyant le sourire sur les lèvres de son adversaire qu’il n’a pas besoin de lui expliquer les règles.
Alors qu’il s’apprête à prendre sa posture défensive, la tigresse décide de bondir dans une attaque sauvage et sans ménagement. L’effet de surprise généré pousse le gardien à croiser ses hallebardes pour parer l’attaque de plein fouet. L’impact enfonce son pied d’appui dans le sable et seuls ses abdominaux l’empêchent de tomber en arrière. A la manière de lancer son coup, il la devine droitière et vu l’inclinaison de son corps, il lui semble que son style utilise beaucoup l’équilibre. Du bras gauche, il repousse violemment la diablesse sur son côté faible alors qu’il prépare une attaque horizontale de son bras directeur.
La belle esquive en se baissant, mais encaisse alors un renfort de poussée de l’arme qui l’avait amenée sur son mauvais pied. Ramenant ses armes dans leur position initiale, Sethlen regarde Abelone s’écarter pour reprendre son souffle.
[i][color:6052=darkred][list]Eh bien, je ne m’attendais pas à tant de fougue. Le moins qu’on puisse dire ce que tu ne laisses pas beaucoup d’opportunités à ton adversaire. Deux ans d’entraînement ne mènent pas à ce niveau, même pour un génie…[/list][/color][/i]Dans son excitation, il ne s’aperçoit pas qu’il tutoie la gardienne comme il le fait avec ceux qu’il connait de longue date. Il n’apprécie guère la cause pour laquelle il se bat, mais avec l’entraînement quotidien des gardiens d’Ehn’Kilath, il a appris à aimer le combat, et l’adversaire qui lui fait face ravive en lui des pulsions jubilatoires. Le combat s’annonce intéressant et, l’espace d’un instant, Sethlen craint de passer son prochain samedi à assembler des cibles de paille pour les voir détruites en deux jours par ses brutes de collègues.
Sethlen Belenier- Messages : 10
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Re: L’entraînement, il n’y a que ça de vrai ! [ouvert]
Le sourire sur son visage peinait à s’effacer, même après cette violente poussée. Néanmoins, elle ne comptait pas abandonner de sitôt, le combat ayant toujours été quelque chose d’important pour elle, un moyen de jauger l’autre, d’apprendre à le connaitre d’une façon très personnelle. Ce qu’il dit la fit rire, intérieurement…
[color:7d7f=green][list][i]Je pourrais dire la même chose, Elle ne vous a pas choisi pour rien. [/i][/list][/color]Elle jaugea sa deuxième phrase, tentant de comprendre ce qu’il voulait lui faire dire. Indécise, comme toujours quand il s’agit de parler d’elle.
[color:7d7f=green][list][i]Non en effet, deux ans ne suffiraient pas… je m’entraine depuis toute petite.[/i][/list][/color]Elle reprit encore quelques goulées d’air, sa roulade imprévue lui ayant coupé le souffle. Elle n’en revenait pas, elle savait pertinemment que son niveau à elle était loin d’égaler le sien, mais à ce point : en deux malheureux coups elle se retrouvait a terre. Mais elle était combative et l’adversité ne l’effrayait pas, ce serait faire honte à son père que d’abandonner maintenant, même si ce n’était qu’un combat d’entrainement.
Un instant, elle joua avec ses armes, réfléchissant ainsi à une stratégie lui permettant, si ce n’est de le toucher, d’entrer dans son cercle. Ses sourcils se froncèrent et ses traits se durcirent, mais elle ne perdit pas ce sourire carnassier. Elle savait que sa portée était bien plus courte que la sienne, et que cet entrainement n’allait pas être de tout repos, mais serait-ce un entrainement sinon ? Elle regardait le sol, et se concentrait. Une lueur passa dans ses prunelles teintées d’un profond vert d’eau, elle savait.
A présent elle le jaugeait : lui n’avait pas bougé, comme sûr de son avantage, il la regardait, esquissant à peine quelques mouvements des bras comme pour se tenir chaud. Elle sourit de plus belle et replaça ses cheveux derrière ses épaules, le moment était venu.
Elle réitéra la même attaque, lui courant directement dessus, elle savait qu’il n’était pas bête, et qu’il se placerait directement en posture défensive, et c’est là qu’intervenait sa stratégie. Elle ne finit pas sa course, l’avortant dans une nuée de grains de sable, l’aveuglant ou presque pour un moment, il secoua la tète, conscient qu’il ne devait surtout pas frotter ses yeux, la gêne n’en serait qu’augmentée. Elle en profita, et dans un nuage de cheveux verts, fondit sur son flanc à découvert. Elle fit pivoter le saï tenu en main droite dans sa position offensive et s’apprêta à frapper avec une violence certaine mais bien loin de celle dont elle faisait montre lorsque la mort de l’adversaire est la seule règle. Mais sans qu’elle ne sut ni comment, ni d’où venait le coup qui la frappa, elle se retrouva une nouvelle fois projetée au sol, avec une furieuse douleur à l’estomac.
Elle se releva, un peu péniblement, et esquissa cette fois un sourire un peu plus mince.
Il lui souriait aussi faiblement, content de lui, il avait l’air satisfait de ses sens et de ses réflexes. Elle dut se l’avouer, elle était désemparée, ses techniques étaient presque inhumaines, et témoignaient d’années bien plus longues que les siennes à s’entrainer, et bien malgré elle, ses chances de gagner se révélèrent bien minces. Elle releva la tête, le visage impassible, les yeux cachés par sa frange.
[color:7d7f=green][list][i]A ton tour d’attaquer.[/i][/list][/color]
[color:7d7f=green][list][i]Je pourrais dire la même chose, Elle ne vous a pas choisi pour rien. [/i][/list][/color]Elle jaugea sa deuxième phrase, tentant de comprendre ce qu’il voulait lui faire dire. Indécise, comme toujours quand il s’agit de parler d’elle.
[color:7d7f=green][list][i]Non en effet, deux ans ne suffiraient pas… je m’entraine depuis toute petite.[/i][/list][/color]Elle reprit encore quelques goulées d’air, sa roulade imprévue lui ayant coupé le souffle. Elle n’en revenait pas, elle savait pertinemment que son niveau à elle était loin d’égaler le sien, mais à ce point : en deux malheureux coups elle se retrouvait a terre. Mais elle était combative et l’adversité ne l’effrayait pas, ce serait faire honte à son père que d’abandonner maintenant, même si ce n’était qu’un combat d’entrainement.
Un instant, elle joua avec ses armes, réfléchissant ainsi à une stratégie lui permettant, si ce n’est de le toucher, d’entrer dans son cercle. Ses sourcils se froncèrent et ses traits se durcirent, mais elle ne perdit pas ce sourire carnassier. Elle savait que sa portée était bien plus courte que la sienne, et que cet entrainement n’allait pas être de tout repos, mais serait-ce un entrainement sinon ? Elle regardait le sol, et se concentrait. Une lueur passa dans ses prunelles teintées d’un profond vert d’eau, elle savait.
A présent elle le jaugeait : lui n’avait pas bougé, comme sûr de son avantage, il la regardait, esquissant à peine quelques mouvements des bras comme pour se tenir chaud. Elle sourit de plus belle et replaça ses cheveux derrière ses épaules, le moment était venu.
Elle réitéra la même attaque, lui courant directement dessus, elle savait qu’il n’était pas bête, et qu’il se placerait directement en posture défensive, et c’est là qu’intervenait sa stratégie. Elle ne finit pas sa course, l’avortant dans une nuée de grains de sable, l’aveuglant ou presque pour un moment, il secoua la tète, conscient qu’il ne devait surtout pas frotter ses yeux, la gêne n’en serait qu’augmentée. Elle en profita, et dans un nuage de cheveux verts, fondit sur son flanc à découvert. Elle fit pivoter le saï tenu en main droite dans sa position offensive et s’apprêta à frapper avec une violence certaine mais bien loin de celle dont elle faisait montre lorsque la mort de l’adversaire est la seule règle. Mais sans qu’elle ne sut ni comment, ni d’où venait le coup qui la frappa, elle se retrouva une nouvelle fois projetée au sol, avec une furieuse douleur à l’estomac.
Elle se releva, un peu péniblement, et esquissa cette fois un sourire un peu plus mince.
Il lui souriait aussi faiblement, content de lui, il avait l’air satisfait de ses sens et de ses réflexes. Elle dut se l’avouer, elle était désemparée, ses techniques étaient presque inhumaines, et témoignaient d’années bien plus longues que les siennes à s’entrainer, et bien malgré elle, ses chances de gagner se révélèrent bien minces. Elle releva la tête, le visage impassible, les yeux cachés par sa frange.
[color:7d7f=green][list][i]A ton tour d’attaquer.[/i][/list][/color]
Abelone Stern- Messages : 7
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Re: L’entraînement, il n’y a que ça de vrai ! [ouvert]
Le premier gardien tousse pour évacuer les grains de sable qu’il a aspiré. La dernière attaque de la diablesse a bien failli terminer l’entraînement prématurément et Sethlen se jure à présent de ne plus considérer Abelone comme une jeune recrue vaniteuse. D’un pas, il se tourne vers elle et tend une main pour l’aider à se relever, qu’elle décline en se redressant fièrement, par ses propres moyens.
Face à sa proposition, l’homme de main considère le cercle à ses pieds. Attaquer ne fait pas partie des règles de départ, mais il aime les défis et il doit bien avouer que tenter de l’atteindre pour quelqu’un équipé d’armes de très courte portée est quelque peu désavantageux pour elle. Ses attaques ouvriront des brèches qui rendront la confrontation plus stimulante. Qui plus est, Sethlen est plutôt content que le tutoiement soit contagieux.
[color:2313=darkred][list][i]Eh bien, je n’étais pas censé te rendre tes coups, mais qu’il en soit ainsi. Le cercle n’a plus d’importance, touche-moi et tu gagnes.[/i][/list][/color]Alors qu’il répond, il voit le visage de la belle s’illuminer, comme si elle attendait depuis le début de devenir la proie du chasseur. Sethlen lui rend son sourire et, sans prévenir, le lion s’élance en direction de la gazelle avec une rage démesurée. Le combat prend une dimension digne d’un duel à mort à mesure que coups, parades, esquives et contres s’enchaînent. Les impacts résonnent dans l’enceinte vide, si bien que le bruit finit par attirer le bossu, curieux de savoir comment l’Homme-Cire peut produire un tel vacarme, lui dont l’entraînement habituel ne déplace rien d’autre que du vent.
Dix minutes plus tard, les deux gardiens posent un genou à terre. Abelone n’a plus que son saï gauche, qu’elle n’a pas eu le temps de passer en main droite, tant les attaques de Sethlen s’enchaînent sans répit. Lui a du essuyer la rupture des manches de ses hallebardes en parant une attaque directe très puissante et les armes qu’il porte maintenant ressemblent davantage à des haches. Il s’étonne lui-même de n’avoir encore été touché par le monstre qui lui fait face, car le maniement d’armes plus courtes est pour lui un véritable casse-tête.
Perdu dans ses pensées, le fier hallebardier n’a pas remarqué que sa proie – peut-il encore la désigner ainsi – s’est relevée, a pris son arme en bonne main et s’apprête à relancer l’offensive malgré ses handicaps. Quand une bourrasque de vent le rappelle à l’ordre, il l’imite alors et repositionne ses mains aux milieux des manches largement raccourcis avant de se dresser et d’improviser une posture adaptée à ses haches.
Chacun semble profiter du temps de récupération de l’autre pour réfléchir au prochain coup à porter. Sethlen sait qu’il sera parmi les derniers, car ses mains brûlantes commencent à montrer les stigmates d’ampoules conséquentes. Le désarmement est un des points forts de son style de combat, mais il doute de son efficacité au vu de la distance beaucoup plus courte qui le séparera de l’ennemi quand il exécutera ses mouvements. Qu’importent les risques, Sethlen se prépare à bondir.
Les premières lueurs du matin pointent au travers des meurtrières qui jonchent les hautes fortifications. L’énorme dépense d’énergie qu’a engendrée ce combat commence à avoir raison de la volonté du gardien. Mais il ne vacillera pas…
Face à sa proposition, l’homme de main considère le cercle à ses pieds. Attaquer ne fait pas partie des règles de départ, mais il aime les défis et il doit bien avouer que tenter de l’atteindre pour quelqu’un équipé d’armes de très courte portée est quelque peu désavantageux pour elle. Ses attaques ouvriront des brèches qui rendront la confrontation plus stimulante. Qui plus est, Sethlen est plutôt content que le tutoiement soit contagieux.
[color:2313=darkred][list][i]Eh bien, je n’étais pas censé te rendre tes coups, mais qu’il en soit ainsi. Le cercle n’a plus d’importance, touche-moi et tu gagnes.[/i][/list][/color]Alors qu’il répond, il voit le visage de la belle s’illuminer, comme si elle attendait depuis le début de devenir la proie du chasseur. Sethlen lui rend son sourire et, sans prévenir, le lion s’élance en direction de la gazelle avec une rage démesurée. Le combat prend une dimension digne d’un duel à mort à mesure que coups, parades, esquives et contres s’enchaînent. Les impacts résonnent dans l’enceinte vide, si bien que le bruit finit par attirer le bossu, curieux de savoir comment l’Homme-Cire peut produire un tel vacarme, lui dont l’entraînement habituel ne déplace rien d’autre que du vent.
Dix minutes plus tard, les deux gardiens posent un genou à terre. Abelone n’a plus que son saï gauche, qu’elle n’a pas eu le temps de passer en main droite, tant les attaques de Sethlen s’enchaînent sans répit. Lui a du essuyer la rupture des manches de ses hallebardes en parant une attaque directe très puissante et les armes qu’il porte maintenant ressemblent davantage à des haches. Il s’étonne lui-même de n’avoir encore été touché par le monstre qui lui fait face, car le maniement d’armes plus courtes est pour lui un véritable casse-tête.
Perdu dans ses pensées, le fier hallebardier n’a pas remarqué que sa proie – peut-il encore la désigner ainsi – s’est relevée, a pris son arme en bonne main et s’apprête à relancer l’offensive malgré ses handicaps. Quand une bourrasque de vent le rappelle à l’ordre, il l’imite alors et repositionne ses mains aux milieux des manches largement raccourcis avant de se dresser et d’improviser une posture adaptée à ses haches.
Chacun semble profiter du temps de récupération de l’autre pour réfléchir au prochain coup à porter. Sethlen sait qu’il sera parmi les derniers, car ses mains brûlantes commencent à montrer les stigmates d’ampoules conséquentes. Le désarmement est un des points forts de son style de combat, mais il doute de son efficacité au vu de la distance beaucoup plus courte qui le séparera de l’ennemi quand il exécutera ses mouvements. Qu’importent les risques, Sethlen se prépare à bondir.
Les premières lueurs du matin pointent au travers des meurtrières qui jonchent les hautes fortifications. L’énorme dépense d’énergie qu’a engendrée ce combat commence à avoir raison de la volonté du gardien. Mais il ne vacillera pas…
Sethlen Belenier- Messages : 10
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Re: L’entraînement, il n’y a que ça de vrai ! [ouvert]
Abelone avait le souffle court et les muscles meurtris, son genou au sol saignait, mêlant ainsi chair et sable. Cet entrainement avait prit une tournure qu’elle n’aurait jamais pu envisager, elle s’était enfin trouvé un véritable adversaire, un de ceux qui ne vous dévalorisent pas si vous êtes une femme, et aussi un de ceux qui sont capables de tenir un duel plus de quelques minutes.
Ses yeux furetaient de droite et de gauche, à la recherche d’un indice quelconque, d’une ouverture. Son regard se fixa tout d’abord sur son opposant, les cheveux ébouriffés, quelques gouttes de sueur perlaient à son front, il tenait, un peu maladroitement, sa paire de haches nouvellement créées. Il avait l’air aussi fatigué qu’elle et aussi déterminé à finir ce combat. Elle envisagea ensuite le soleil qui se levait à l’est, il serait bientôt l’heure pour elle de retourner à ses corvées quotidiennes, et d’aller se renseigner sur l’opportunité d’une nouvelle mission, mais pour l’heure, elle avait un duel à terminer.
Elle se redressa, un peu chancelante, et arma sa main droite de son arme rescapée, ses appuis étaient faibles et ne lui permettaient pas une grande force de poussée.
La gardienne regarda Sethlen raffermir sa prise sur ses armes, le moment était venu pour elle d’attaquer une nouvelle fois. Elle prit son élan et ses pieds s’enfoncèrent dans le sable, les deux mains rivées au manche de son arme.
L’attaque n’était ni subtile, ni originale, mais Abelone jouait le tout pour le tout, elle se savait en position d’infériorité, elle n’avait qu’une seule de ses deux armes, et ses fréquentes acrobaties dans le sable ne l’avaient pas laissée sans ecchymoses. Son adversaire fit quelques pas de cotés, esquivant, avec toute la grâce dont il était capable à ce stade, les attaques à répétitions. Mais ces dérobades n’avaient qu’un seul et unique but, amener Abelone à faire face au soleil, la rendant ainsi quasiment sans défense.
Et bien malgré elle, le subterfuge fut du plus grand effet, complètement déstabilisée par l’apparition de vifs rayons de soleil dans son champ de vision, Abelone se retrouva aveuglée, aussi facile à atteindre qu’un lapin pris dans un piège. Et l’attaque finale ne tarda pas à arriver, mais contrairement à ce à quoi elle s’attendait, le coup n’avait que pour cible son arme déjà vacillante.
Maintenant complètement désarmée, elle ne pouvait qu’accuser le coup de sa défaite. Elle posa encore une fois un genou à terre, toujours aussi désemparée et complètement épuisée, ce duel avait été beaucoup plus pour elle qu’un simple entrainement, il lui avait permis de se mesurer à son chef et ainsi le reconnaitre en tant que tel, mais aussi de pouvoir déceler quel homme il était derrière son visage impassible.
Il se détourna d’elle, lui laissant la possibilité de se relever. Ce qu’elle fit péniblement. Après avoir remis quelque peu d’ordre dans sa tenue et replacé ses cheveux derrière ses épaules, elle s’inclina avec respect, témoignant ainsi de son allégeance à son chef. Abelone accordait énormément d’importance à la hiérarchie et à l’autorité, cette homme avait gagné le duel, elle se devait donc, selon ses propres règles, d’écouter et d’obéir sans faillir, tant que les ordres qu’il donnerait n’entraveraient pas ceux de l’Oracle.
[color:bd8a=green][list][i]Quand est votre prochain tour de corvée ?[/i][/list][/color]
Ses yeux furetaient de droite et de gauche, à la recherche d’un indice quelconque, d’une ouverture. Son regard se fixa tout d’abord sur son opposant, les cheveux ébouriffés, quelques gouttes de sueur perlaient à son front, il tenait, un peu maladroitement, sa paire de haches nouvellement créées. Il avait l’air aussi fatigué qu’elle et aussi déterminé à finir ce combat. Elle envisagea ensuite le soleil qui se levait à l’est, il serait bientôt l’heure pour elle de retourner à ses corvées quotidiennes, et d’aller se renseigner sur l’opportunité d’une nouvelle mission, mais pour l’heure, elle avait un duel à terminer.
Elle se redressa, un peu chancelante, et arma sa main droite de son arme rescapée, ses appuis étaient faibles et ne lui permettaient pas une grande force de poussée.
La gardienne regarda Sethlen raffermir sa prise sur ses armes, le moment était venu pour elle d’attaquer une nouvelle fois. Elle prit son élan et ses pieds s’enfoncèrent dans le sable, les deux mains rivées au manche de son arme.
L’attaque n’était ni subtile, ni originale, mais Abelone jouait le tout pour le tout, elle se savait en position d’infériorité, elle n’avait qu’une seule de ses deux armes, et ses fréquentes acrobaties dans le sable ne l’avaient pas laissée sans ecchymoses. Son adversaire fit quelques pas de cotés, esquivant, avec toute la grâce dont il était capable à ce stade, les attaques à répétitions. Mais ces dérobades n’avaient qu’un seul et unique but, amener Abelone à faire face au soleil, la rendant ainsi quasiment sans défense.
Et bien malgré elle, le subterfuge fut du plus grand effet, complètement déstabilisée par l’apparition de vifs rayons de soleil dans son champ de vision, Abelone se retrouva aveuglée, aussi facile à atteindre qu’un lapin pris dans un piège. Et l’attaque finale ne tarda pas à arriver, mais contrairement à ce à quoi elle s’attendait, le coup n’avait que pour cible son arme déjà vacillante.
Maintenant complètement désarmée, elle ne pouvait qu’accuser le coup de sa défaite. Elle posa encore une fois un genou à terre, toujours aussi désemparée et complètement épuisée, ce duel avait été beaucoup plus pour elle qu’un simple entrainement, il lui avait permis de se mesurer à son chef et ainsi le reconnaitre en tant que tel, mais aussi de pouvoir déceler quel homme il était derrière son visage impassible.
Il se détourna d’elle, lui laissant la possibilité de se relever. Ce qu’elle fit péniblement. Après avoir remis quelque peu d’ordre dans sa tenue et replacé ses cheveux derrière ses épaules, elle s’inclina avec respect, témoignant ainsi de son allégeance à son chef. Abelone accordait énormément d’importance à la hiérarchie et à l’autorité, cette homme avait gagné le duel, elle se devait donc, selon ses propres règles, d’écouter et d’obéir sans faillir, tant que les ordres qu’il donnerait n’entraveraient pas ceux de l’Oracle.
[color:bd8a=green][list][i]Quand est votre prochain tour de corvée ?[/i][/list][/color]
Abelone Stern- Messages : 7
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Re: L’entraînement, il n’y a que ça de vrai ! [ouvert]
D’un geste élégant, Sethlen époussète les manches de sa veste, recouvertes des grains de sable soulevés par l’affrontement. Tournant le dos à son adversaire, il se dirige vers les hampes cassées qui ornent le champ d’entraînement, quand elle prononce une phrase qui l’interpelle. Un léger sourire se dessine sur les lèvres du gardien.
[color:27d2=darkred][i][list]Je me suis peut-être mal exprimé. L’enjeu de cet affrontement n’avait d’impact que si tu gagnais, car me concernant, je n’ai plus à m’occuper des mannequins de paille depuis ma promotion.[/list][/i][/color]Reprenant son pas, il réfléchit à la compensation qu’elle pourrait payer pour sa défaite. Il n’y tient pas particulièrement mais il sait qu’elle ne s’en tiendra pas à la situation actuelle. Malheureusement, le quotidien du premier gardien est constitué de tâches rébarbatives que nul autre gardien ne peut prendre en charge. A moins que…
[list][i][color:27d2=darkred]Si tu tiens absolument à te dédouaner, j’ai peut-être quelque chose qui pourrait te convenir. La seule condition est que tu saches lire et écrire couramment…[/color][/i][/list]Sethlen laisse volontairement sa phrase en suspens, après tout, la plupart de ses collègues n’a jamais appris à écrire autre chose que son nom, quant aux lecteurs, ils sont aussi rares. Le regard soudainement glacé que lui décoche la belle l’invite à terminer sa phrase, et surtout à ne pas douter de sa culture.
[color:27d2=darkred][list][i]…à l’évidence, c’est le cas. La tâche que je te propose consiste à rédiger les rapports de mission que j’ai en retard. Depuis que le scribe est mort, j’ai promis d’assurer ce service mais le temps me manque. Qu’en dis-tu ?[/i][/list][/color]Un soupir involontaire s’échappe de la bouche de Sethlen quand il repense au retard accumulé depuis bientôt deux semaines. Elle n’en fera peut-être même pas la moitié, mais après tout, le moindre effort est bon à prendre. Il faudra tout de même songer à remplacer ce maudit scribe ou à désigner quelques gardiens « cultivés » pour s’assurer d’être à jour dans la paperasse. Absorbé par les réactions de la gardienne, le premier gardien se souvient qu’il lui reste un morceau de hampe à retrouver, avant d’aller ranger le matériel pour récupérer ses fidèles complices. Il s’exécute alors et les deux défenseurs d’Ehn’Kilath se dirigent vers la réserve.
[color:27d2=darkred][i][list]Je me suis peut-être mal exprimé. L’enjeu de cet affrontement n’avait d’impact que si tu gagnais, car me concernant, je n’ai plus à m’occuper des mannequins de paille depuis ma promotion.[/list][/i][/color]Reprenant son pas, il réfléchit à la compensation qu’elle pourrait payer pour sa défaite. Il n’y tient pas particulièrement mais il sait qu’elle ne s’en tiendra pas à la situation actuelle. Malheureusement, le quotidien du premier gardien est constitué de tâches rébarbatives que nul autre gardien ne peut prendre en charge. A moins que…
[list][i][color:27d2=darkred]Si tu tiens absolument à te dédouaner, j’ai peut-être quelque chose qui pourrait te convenir. La seule condition est que tu saches lire et écrire couramment…[/color][/i][/list]Sethlen laisse volontairement sa phrase en suspens, après tout, la plupart de ses collègues n’a jamais appris à écrire autre chose que son nom, quant aux lecteurs, ils sont aussi rares. Le regard soudainement glacé que lui décoche la belle l’invite à terminer sa phrase, et surtout à ne pas douter de sa culture.
[color:27d2=darkred][list][i]…à l’évidence, c’est le cas. La tâche que je te propose consiste à rédiger les rapports de mission que j’ai en retard. Depuis que le scribe est mort, j’ai promis d’assurer ce service mais le temps me manque. Qu’en dis-tu ?[/i][/list][/color]Un soupir involontaire s’échappe de la bouche de Sethlen quand il repense au retard accumulé depuis bientôt deux semaines. Elle n’en fera peut-être même pas la moitié, mais après tout, le moindre effort est bon à prendre. Il faudra tout de même songer à remplacer ce maudit scribe ou à désigner quelques gardiens « cultivés » pour s’assurer d’être à jour dans la paperasse. Absorbé par les réactions de la gardienne, le premier gardien se souvient qu’il lui reste un morceau de hampe à retrouver, avant d’aller ranger le matériel pour récupérer ses fidèles complices. Il s’exécute alors et les deux défenseurs d’Ehn’Kilath se dirigent vers la réserve.
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