[Citoyen des Lumières] Lendor d'Arlièse

[color:a21c=orange][size=18][center]_- Lendor d'Arlièse -_[/center][/size][/color]

[color:a21c=brown][b]Nom :[/b][/color] D'Arlièse
[color:a21c=brown][b]Prénom :[/b][/color] Lendor
[color:a21c=brown][b]Surnom :[/b][/color] Son père ne s'abaisserait certainement pas à ça, les domestiques n'en prendraient pas le risque, s'il avait eu l'occasion de se faire des amis, peut-être aurait-il eu un surnom.
[color:a21c=brown][b]Age :[/b][/color] 17 ans
[color:a21c=brown][b]Origine :[/b][/color] Cité des Lumières
[color:a21c=brown][b]Rang/Statut/Métier :[/b][/color] Élève du Conservatoire, futur héritier du Conseiller d'Arlièse

[color:a21c=orange][size=18][center]_- Apparence et allure -_[/center][/size][/color]

Lendor est un grand et beau jeune homme, son visage aux traits droits, ses sourcils arqués au-dessus de deux yeux aussi bleus que le ciel et ses cheveux noirs très souvent ramenés en arrière qui balayent sa nuque annoncent une noble ascendance. Même s'il n'est pas aussi épais que peuvent l'être certains à son âge, ses épaules sont carrées et bien développées, signe de l'entraînement quotidien auquel il se livre depuis qu'il est en âge d'avoir un maître d'arme.
Il aime porter de simples tuniques et pantalons, de couleur sombre en général, au grand dam de son père, qui voudrait le voir plus richement vêtu, seule concession faite aux désirs de son géniteur, un lourd manteau blanc, finement tissé et superbement brodé des symboles de la foi.
Il a tout à fait l'allure d'un Lancier en devenir, aussi bien d'un point de vue purement physique que dans son maintien, droit sans être raide, et dans ses attitudes, assurées, même s'il ne s'agit que d'une façade.

Son mode de vie presque monacal par certains côtés a au moins eu cet avantage là, celui de faire de lui un jeune homme en parfaite santé, et doté d'un physique tout à fait avantageux.

[color:a21c=orange][size=18][center]_- Mentalité et moralité -_[/center][/size][/color]

Les enfants de la noblesse vivent dans la débauche licencieuse que leur offre leur statut protégé, et le père de Lendor le sait, aussi le jeune homme a-t-il passé la quasi entièreté de son existence cloîtré dans la grande demeure familiale. Futur héritier, il a eu une flopée de précepteurs qui lui ont inculqué, avec plus ou moins de succès, bon nombre de choses, surtout en ce qui concerne le fonctionnement et la gestion d'une ville, de la Cité des Lumières. Mais tout le savoir de Lendor n'est que purement théorique, jamais il n'a eu l'occasion de le confronter à la pratique. En réalité, le seul domaine où il jouisse d'une très relative liberté est celui de l'apprentissage du combat. Voilà pourquoi il se rend à ses entraînements avec ce qui passerait presque pour de l'enthousiasme, même si ce dernier est proscrit entre les murs de la demeure d'Arlièse.
Cet isolement a fait de Lendor un jeune homme solitaire, qui parle peu, puisque la seule personne qui puisse lui tenir une réelle conversation est lui-même. Il est ignorant de bien des choses que même le plus simple sait, instinctivement, il est ignorant des choses de la vie, de l'amour, et du très terre à terre plaisir charnel - en dehors de celui qui est purement solitaire. Il connait les usages, bien évidement, il a été bien élevé, mais il n'a jamais eu d'ami, n'a jamais participé à une réception, il est totalement néophyte en ce qui concerne la plus simple manière de dire bonjour.
Lendor est un rêveur, puisqu'il n'a jamais pu voir ne serait-ce que la Ville Blanche dans son entièreté, il rêvasse et songe, à ce qu'il deviendra, aux amis qu'il se fera, plus secrètement aux jeunes femmes qu'il rencontrera, à l'Amour, avec un grand A, qu'il découvrira. A tout ce qui l'attend derrière les murs de sa prison dorée.
Pour lui, le monde est un superbe joyaux qui un jour sera à portée de sa main.

[color:a21c=orange][size=18][center]_- Biographie -_[/center][/size][/color]

La naissance de Lendor fût un moment de joie et de réjouissances pour toute la maisonnée. Pour sa mère, parce qu'elle avait détesté être enceinte et se sentir aussi peu capable que la pire des impotentes et qu'elle ne supportait pas les attentions protectrices et possessives de son mari, pour le seigneur d'Arlièse, parce qu'au terme de cette grossesse il était enfin soulagé de cette inquiétude terrible, c'était un garçon, un futur héritier. Il aurait détesté devoir inculquer ses devoirs à une fille. Pour les domestiques, parce que le maître passait beaucoup de temps chez lui ces derniers mois, qu'il était insupportable d'irritabilité et que son regard pesait sur eux à chaque instant.
Et personne ne porta de réel intérêt à ce minuscule petit homme en devenir, ce que tous voyaient n'était que leur propre intérêt. Il faut dire que le mariage de ses parents n'était que de raison, et qu'ils étaient tout autant soulagés l'un que l'autre de n'avoir plus à dormir dans le même lit et partager les devoirs conjugaux maintenant que le seigneur d'Arlièse avait ce qu'il voulait. Il fut confié aux bons soins d'une nourrice, puis d'une autre, quand la première révéla une trop grande propension à raconter tout et rien au petit garçon, à l'inciter à être curieux et aventureux. La deuxième fût aussi froide et distante que la première était maternelle, et cela convenait parfaitement aux attentes du sieur d'Arlièse.
Le petit Lendor grandit, très entouré, et pourtant extrêmement seul, et très tôt, il commença à rêver, à se perdre dans la contemplation du paysage depuis la fenêtre de sa chambre et à lire tout ce qui lui tombait sous la main. Bien sûr, les romans d'amour ou d'aventure étaient proscrits, le patriarche ne permettait pas que son héritier soit dévoyé de quelque manière que ce soit. La Foi lui fût inculquée au même titre que le calcul et l'économie, la philosophie était interdite. Aux yeux de son père, Lendor était un jeune chiot à dresser au mieux, une éponge qui ne devait absorber que ce qu'il jugerait bon qu'il sache, il aurait tout le temps d'apprendre la vie et la réalité des choses une fois que les bases seraient si fortement ancrées qu'elles ne pourraient jamais être défaites.
En apparence, il était toujours extrêmement sage et obéissant, se réfugiant dans ses songeries dès que l'occasion se présentait. Pour tout dire, il était en passe de devenir un garçon extrêmement renfermé et inattentif à ce qu'il l'entourait.
La solution fût très vite trouvée, Lendor devait apprendre la discipline et la dureté des armes. Aussi son père fit-il venir à grands frais un vétéran des Lanciers, un homme rogue et bourru, qui fut pour beaucoup dans l'épanouissement tout relatif du garçon qui devenait adolescent. Dans les entraînements, il trouvait un exutoire à la colère sourde qui commençait à pointer, à l'ennui et à la dépression. Persuadé que l'homme d'arme ne ferait qu'apprendre à son fils la science du combat, le seigneur d'Arlièse, très pris par ses obligations, comme toujours, ne prit pas la peine de surveiller les entraînements. Aussi Lendor put-il s'abreuver aux histoires et contes que son professeur lui livrait avec grand plaisir. L'adolescent qu'il était devenu avait appris à cacher son intérêt et sa curiosité. Aimé de la domesticité, qui voyait bien qu'il était traité plus durement encore qu'eux, et qu'il ne les prenait jamais de haut, il profitait parfois de très brefs instants passés en leur compagnie.
Aujourd'hui, Lendor est un jeune homme fort bien élevé et qui pourtant ne sait quasiment rien du monde qui l'entoure en dehors des dires qu'il a pu glaner de ci et de là. Il a tendance à rejeter ses statuts de noble et d'héritier, estimant qu'ils sont la cause de son enfermement et de la dureté de son père. Toujours obligé de faire plus, de faire mieux, il n'a jamais brillé aux yeux de son père et n'a pas développé ce côté si imbu de lui-même qu'il aurait pu avoir de par son rang privilégié. Sa mère, elle, ne lui a rien appris, il se souvient vaguement de ses incursions auprès d'elle, étant petit, et d'avoir parfois vaguement aperçu ce à quoi pouvait ressembler un univers féminin, mais il se faisait bien vite mettre à la porte. Il en garde une impression de douceur et de chaleur délectables, et pense, bien sûr, que la plupart des femmes sont ainsi.

A présent âgé de 17 ans, le voilà très près d'être enfin libre, puisqu'il est absolument nécessaire qu'il aille étudier au Conservatoire. Lui aurait voulu y entrer en tant qu'apprenti Lancier, mais bien évidement, son père n'a pas les mêmes visées pour lui, et a refusé net cette demande, ultime emprise qu'il ait sur son fils.
Tout plein d'une vision idéalisée et pleine de lacunes du monde extérieur, il va très bientôt y être confronté de très près.

[color:a21c=orange][size=18][center]_- Ce qui le caractérise -_[/center][/size][/color]

[color:a21c=brown][b]Don :[/b][/color] -
[color:a21c=brown][b]Attributs :[/b][/color]

Savant [size=9](2 points)[/size] : Lendor a des connaissances extrêmement solides en terme d'économie et d'urbanisme, et dans l'ensemble, c'est un bon scientifique, nul doute que ses études ne pourront qu'améliorer encore ses capacités, et peut-être que l'un de ses professeurs saura déceler l'étincelle de génie qui sommeille en lui.

Attraction [size=9](1 point)[/size] : Peut-être qu'il ne s'agit que de cette impression d'ignorance qui émane de lui, ou de son apparence certainement avantageuse, ou peut-être de la droiture et de la simplicité de son caractère, toujours est-il que Lendor est quelqu'un de plus charismatique que la moyenne, on l'appréciera ou on le détestera, mais il serait étonnant que l'on n'ai pas d'avis à son sujet.

[color:a21c=brown][b]Faiblesses :[/b][/color]

Empoté [size=9](2 points)[/size] : Il n'est pas maladroit de ses mains, mais en ce qui concerne sa personnalité... Il est certainement trop âgé maintenant pour apprendre à tenir sa langue en certaines circonstances dont il n'a pas encore l'expérience, face à une femme qui lui plaira, il bafouillera, rougira, et serait même capable de s'étouffer, et dans ses relations en général, il y a fort à parier qu'il ne sache ni comment s'y prendre ni faire attention à ce qu'il dit ou tait.

Vacillant [size=9](1 point)[/size] : Très facilement, Lendor s'égare dans les méandres de son esprit, et se laisse aller sans guère de retenue à la rêverie, se coupant de la réalité à tel point que, régulièrement, il perd totalement le fil d'une discussion. Parfois trop pris par ses songes, il évoque certaines choses qui n'existent que dans son esprit, oubliant que personne ne peut le suivre.
[color:a21c=orange]
[size=18][center]_- Des précisions à faire? -_[/center][/size][/color]

[color:a21c=brown][b]Divers :[/b][/color] Lendor est un pratiquant de la première heure, même s'il n'éprouve aucune ferveur vis à vis du Tout-Puissant. Son père, extrêmement croyant, lui a imposé la Foi la plus totale depuis sa plus tendre enfance. Lendor en a retiré une très bonne connaissance des préceptes de la Lumière, une énorme capacité à subir sans broncher d'interminables sermons et de longues heures sur les bancs froids d'une chapelle. Sans partager la révérence de son père à l'égard de l'Archevêque Aloysus, il connait extrêmement bien ses réalisations au bénéfice de la Ville Blanche, ayant dû les étudier dans le moindre détail, et son respect et son admiration vont bien plus à la bâtisseuse et à la mère qu'elle semble être pour son peuple qu'à son statut d'Avatar.

A propos des attributs, pas de possessions, ni d'influence, ni de haut-placé, pour la simple raison que son père a tout ceci, pas lui. Il touchera une petite pension pour subvenir à ses besoins les plus basiques au Conservatoire, rien de plus, et son père est loin d'être quelqu'un sur qui il peut compter, il serait certainement le premier à le dénoncer si la situation l'imposait, et ne tolèrerait absolument pas qu'il use de son nom pour en tirer bénéfice.

[color:a21c=brown][b]Que vous reste-t-il à dire? :[/b][/color] [color:a21c=cyan]Le Tout-Puissant ne saurait qu'apprécier ton dévouement, même s'il n'est que feint.[/color]

Bienvenue cher Lendor, il te manque père et mère pour te révéler pleinement, mais, ah, ce sera si plaisant de te voir craquer sous la dent de la première qui te dévorera (ou sera-ce le premier?).